Les hémorroïdes peuvent être externes ou internes. Lorsqu’elles sont externes, elles ressemblent à des varices et sont visibles au bord de l’anus, et lorsqu’elles sont internes, elles sont situées au-dessus du sphincter anal et provoquent des symptômes plus aigus.
Les hémorroïdes sont des veines situées autour de l’anus ou du rectum qui s’enflamment ou grossissent.
Pendant les selles, ces veines se dilatent et se rétractent, retrouvant généralement leur taille normale. Cependant, des efforts répétés pour évacuer, que ce soit en raison d’un intestin bloqué (constipation) ou de selles durcies, peuvent entraver le processus de drainage du sang et provoquer la formation d’hémorroïdes.
Les hémorroïdes peuvent être externes ou internes. Lorsqu’elles sont externes, elles ressemblent à des varices ou à des boulettes de sang et sont visibles au bord de l’anus. Lorsqu’elles sont internes, elles sont situées au-dessus du sphincter anal et provoquent des symptômes plus aigus.
La crise hémorroïdaire, qu’est-ce que c’est ?
Les « hémorroïdes » ne sont pas toujours une maladie ! À l’état normal, ce sont des formations veineuses situées autour et à l’intérieur de l’anus et du rectum, qui sont indolores. Les problèmes apparaissent lorsque survient une crise hémorroïdaire, causée par une dilatation anormale de ces veines. Ces vaisseaux peuvent alors s’extérioriser pour former une « boule » au niveau de l’anus.
Les hémorroïdes en poussée entraînent une gêne plus ou moins importante, accompagnée de brûlures, aggravée par la défécation, la position assise ou la marche.
La véritable douleur anale n’est pas obligatoire, elle accompagne généralement une complication : la thrombose interne ou externe en fonction de l’emplacement des vaisseaux affectés, de la présence d’abcès (douleur pulsatile) ou de fissures anales (douleur à la défécation).
Les saignements sont en général légers, en fin de selle, visibles sur le papier-toilette ou les vêtements. Ces micro-saignements répétés peuvent entraîner une anémie, source d’essoufflement et de fatigue chronique. C’est pourquoi une prise en charge précoce, si besoin médicale, des hémorroïdes est essentielle.
Attention, des douleurs et des saignements au niveau anal peuvent aussi cacher d’autres maladies plus ou moins graves que seul votre médecin pourra diagnostiquer. Alors, en cas de doute, n’hésitez pas à consulter. Vous pourrez toujours vous soigner vous-même ensuite s’il s’agit de « simples » hémorroïdes !
Causes des hémorroïdes
Constipation, communément appelée constipation ;
Grossesse : en raison de la pression exercée par le fœtus sur les veines du bas-ventre ;
Obésité : le surpoids augmente également la pression dans les veines abdominales ;
Vie sédentaire : diminue le stimulus de la digestion des aliments et l’apport sanguin à l’anus ;
Composante génétique : les cas d’hémorroïdes dans la famille peuvent indiquer une prédisposition à développer la maladie. L’inverse est également possible, c’est-à-dire le développement d’hémorroïdes sans précédent familial ;
Régime pauvre en fibres et faible consommation de liquides ;
Sexe anal : peut produire des fissures dans une région très vascularisée.
Symptômes des hémorroïdes
Démangeaisons causées par le gonflement des veines qui augmente la tension sur les terminaisons nerveuses ;
Saignement résultant d’une rupture des veines anales (signes de sang aqueux ou taches de sang visibles sur les sous-vêtements ou le papier toilette) ;
Douleur ou brûlure pendant ou après l’évacuation des selles ;
Protrusion palpable dans l’anus.
Traitement des hémorroïdes
Le traitement des hémorroïdes peut être :
- Topique ou local, avec des pommades et des suppositoires ;
- Chirurgicale (hémorroïdectomie), c’est-à-dire l’ablation des veines malades. Parfois, seule la ponction du caillot qui obstrue le vaisseau hémorroïdaire peut résoudre le problème sans chirurgie ;
- Ligature élastique : technique qui consiste à étrangler la veine atteinte.
Recommandations pour traiter les hémorroïdes
Évitez le papier toilette qui irrite et augmente l’inflammation. Lavez la région anale et séchez-la avec une serviette en coton ;
Essayez d’adopter un régime sain basé sur des aliments riches en fibres et des fruits frais ;
Buvez beaucoup de liquides pour humidifier les selles et prévenir la constipation, mais évitez les boissons alcoolisées ;
Respectez la nécessité d’évacuer ;
N’oubliez pas : une salle de bains n’est pas une bibliothèque. Ne restez assis sur les toilettes que le temps nécessaire pour aller à la selle. Si vous ne pouvez pas le faire à ce moment-là, essayez plus tard. Essayez de vous détendre. Un effort trop important affectera les veines qui peuvent déjà être affaiblies ;
Évitez de rester trop longtemps dans la même position. Marchez chaque fois que possible, y compris sur votre lieu de travail ;
Prenez des bains de siège chauds. Ils peuvent soulager les symptômes ;
Faites des poches de glace. Ils aident à soulager les symptômes et à éliminer les gonflements.
Lorsque les symptômes peuvent indiquer un examen plus approfondi
Les hémorroïdes ne constituent généralement pas un problème de santé très grave. Toutefois, consultez immédiatement un médecin dans les cas suivants :
- Saignement anal abondant accompagné ou non de selles ;
- Saignement qui persiste pendant une semaine ou plus ;
- Durcissement de la protubérance externe qui s’est formée dans l’anus.
Les hémorroïdes pendant la grossesse
On le sait durant la grossesse, le corps de la femme se modifie beaucoup. Cela entraîne quelques troubles mineurs mais désagréables. Ils ne sont généralement pas graves mais peuvent considérablement perturber le quotidien. C’est principalement à partir du 6e mois de grossesse que l’utérus a une taille suffisamment importante pour comprimer les veines de l’abdomen. La circulation sanguine est alors complètement chamboulée et les varices et les hémorroïdes ne tardent pas à pointer leur nez. Une étude1 révèle que dans 48 % des cas, la grossesse révèle la pathologie hémorroïdaire. Quant à sa fréquence, elle varie énormément d’une femme à l’autre mais on parle d’au moins 1/3 des futures mamans qui seraient concernées durant leur grossesse.
Bien évidemment votre bébé ne court aucun danger mais l’irritation, les démangeaisons, les petits saignements et la douleur liée aux crises hémorroïdaires ne sont pas franchement agréables. Boire beaucoup d’eau, manger fibres et fruits sont des mesures simples de prévention qu’on peut mettre en place tout au long de la grossesse.
Il est important de privilégier de bonnes habitudes de vie afin d’éviter la constipation. En effet la constipation est le facteur principalement incriminé et cela concernerait quasiment une femme enceinte sur deux2 et c’est sans compter que le fait que beaucoup d’entre elles ont un complément en fer à prendre, qui augmente encore les risques de constipation. Second facteur en cause, le retour veineux, il est moins bon lorsque l’on est enceinte car le volume utérin est augmenté et que les hormones jouent également un rôle. Et pour finir, si vous avez des antécédents familiaux d’hémorroïdes, les chances sont minces d’y échapper. Pas de panique, il existe également des traitements prescrits à partir du second trimestre de la grossesse.
Hémorroïdes pendant la grossesse : quels traitements ?
On croit souvent qu’il n’y a aucune solution lorsque l’on est enceinte. Souffrir en silence n’est absolument pas l’attitude à adopter. Dans tous les cas, consultez votre médecin ou demandez conseil à votre pharmacien car, enceinte, vous ne devez jamais prendre de médicaments sans avis médical. Ils pourront vous conseiller des traitements locaux qui vous soulageront ponctuellement et même certains veinotoniques parfaitement adaptés à la crise hémorroïdaire. Bonne nouvelle : ces médicaments ne sont pas contre-indiqués en cas de grossesse surtout après le premier trimestre. Des études qui concernent les fractions flavonoïques micronisées (comme le Daflon 500, une molécule employée en France), ont prouvé leur innocuité mais aussi leur grande efficacité en prévention comme en crise.
Des traitements locaux, souvent des pommades, vous permettront d’agir de deux façons : ils ont un effet antalgique et diminuent la douleur, et un effet anti-inflammatoire (ils réduisent l’inflammation due aux hémorroïdes). De leur côté, les veinotoniques que votre médecin vous prescrira agiront également sur l’inflammation, et pour tonifier la circulation veineuse, on les utilisera de préférence à partir du second trimestre.
Prévenir les hémorroïdes pendant la grossesse
Une alimentation riche en fibres permet d’éviter certains désagréments tels que les hémorroïdes. Profitez de votre grossesse pour faire le plein de fruits et légumes et surtout buvez beaucoup d’eau, seule boisson indispensable pour votre corps.
Questions fréquemment posées sur les hémorroïdes
Doit-on arrêter de manger des aliments épicés ?
L’ingestion de condiments ne provoque pas d’hémorroïdes. Cependant, les personnes atteintes de la maladie ne devraient pas consommer ces aliments car ils irritent les tissus déjà enflammés, aggravant ainsi les symptômes.
La douleur n’est pas un symptôme obligatoire. Son apparition dépend du type d’hémorroïde, étant plus fréquente dans les hémorroïdes externes que dans les internes et celles avec de grandes protrusions. Les hémorroïdes sont généralement plus douloureuses lorsqu’elles sont enflammées ou lorsqu’elles présentent des complications telles qu’une thrombose.